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Récits d'Anciens embarqués

( Envoi Récits : landelle@wanadoo.fr )

 

J’ai fais le premier voyage à Tahiti pour amener du matériel  sur la base de Mururoa qui était à son tout début de construction.

J’ai pris le Foudre à Cherbourg en septembre 63 en fin de carénage. J’étais à la chaufferie tribord.

Nous avons pris du matériel à Mers el Kébir.

Un point de repère qui me restera toujours en mémoire, le 22 novembre 1963, nous étions dans le canal de panama quand nous avons appris la mort de Kennedy.

Nous avons fais des rotations entre Papeete et Mururoa pendant 6 mois avant de revenir à Cherbourg pour un carénage et un autre voyage.

Nous avons passé le réveillon de noël 63 dans le lagon de Mururoa et avons appareillé le 25 au petit matin

J’ai débarqué en juin 64 pour aller au cours de QM mécanicien à St Mandrier.

Pour la petite histoire, le commandant m’avait surnommé Mr rouflaquette car je refusait de me faire couper les pattes.

J’ai gardé un bon souvenir de mon passage sur le Foudre. 

J.Y. DESBORDES

Je me nomme Francis Mollet, surnommé « Sako », embarqué en mai 1963 en provenance du dépôt des équipages de CHERBOURG en qualité de quartier-maître secrétaire, matricule 2528 T 61.Le bâtiment se trouvait  dans le radoub du « homet « 

  Il était en«  grand carénage »  et ne possédait donc pas d’équipage. Je fus le premier à m’inscrire sur le « rôle » car comme vous la savez certainement, le SM est un maillon essentiel dans la bonne marche d’un navire de guerre. La paperasserie est une chose primordiale dans toutes les armées du monde, mais à ce que j’ai pu en vérifier dans la marine nationale « la royale » comme nous la nommons entre nous, c’est carrément vital.

Autres temps, autres mœurs, à l’époque  du ‘ pointe-bic-peau de bouc’ éructé par un bidel apoplectique (les anciens savent de quoi je parle)  les ordinateurs étaient de la dimension d’un immeuble de 3  étages, aussi en étions  nous toujours en ce qui concerne les instruments de travail  au niveau de notre  capitaine d’armes , c’est à dire ‘papier – crayon – japy’ . Je me suis donc  mis au boulot  aidé de ma  bonne vieille batteuse  sur laquelle j’ai tapé  pendant des jours  et des jours , du matin jusqu’à plus tard dans la nuit, tous les rapports de fin d’indisponibilité, possibles et imaginables.         -             Tout y  est  passé, de la rondelle de diamètre 14 en  10 modèles différents jusqu’aux coulisseaux   en  bronze d’arbres d’hélices à pales hélicoïdales  convergentes décalées ,en passant par les couverts d’argent de la salle à manger du commandant avec numéros de nomenclature  avant 1952  et après 1960  (rien pour ceux  affectés entre ces dates !)  - la différence étant d’une importance  capitale pour les érudits de la DCAN,  sans oublier les lavoirs à ficelles  en 2 parties des unités collectives des fusils mitrailleurs modèle 1924 modifié en 1929  pour  terminer si l’on peu dire avec 2 matériels  particulièrement  importants et sensibles : - la flèche de remplacement  de la planchette  graduée de réglage de tir  du canon de 105 mm allemand  (prise de guerre )  qui trône dans  sa barbette  sur la plage avant  (plus communément dénommée  ‘pont 105’) –  et  comme diraient   nos meilleurs ennemis  « the last but not the least  «  la CORDE  du battant de cloche nécessaire pour piquer les quarts    -  ouf !    l’on croit avoir terminé ? que nenni – il faut maintenant passer à la machine infernale  car  ces exemplaires uniques vont donner naissance chacun à une ribambelle  de descendants. En effet chaque échelon  de notre administration maritime  veut absolument son  exemplaire aux fins  d’apposition  de son cachet de service, de manière ostensible  de façon à prouver aux yeux des décideurs  -probablement  pour  la  « suite en avant » de carrières  ultra galonnées voire étoilées – que rien ne leur avait échappé  et que gr ace a eux nous pourrions naviguer  sans craintes sur des océans déchaînés à  bord  d’un navire tout neuf (sic)  Je devais donc comme dit  précédemment  disposer les matrices  les unes après les autres sur un engin antédiluvien  que  je n’approchais  que contraint  et forcé : la « RONEO » à rouleau encreur  et manivelle     - je  précise que rouleau encreur signifie » rouleau a enduire d’encre a la main », le produit  à disposer  était une espèce de colle  noirâtre  en tube.  Le résultat  était connu d’avance : 1 incident par minute  avec comme corollaire : un quartier maître  NOIR d’encre, ROUGE de colère et VERT de langage.  

Je me souviens en particulier de la tête d’un jeune enseigne EV1 fraîchement embarqué, qui lors d’une ronde de sécurité effectuée de nuit avait placé la tête dans le hublot ouvert -l’ambiance était chaude ! – du secrétariat donnant sur le passavent babord, les yeux exorbités, la bouche ouverte, et qui manifestement ne comprenait strictement rien au comportement de l’olibrius (votre serviteur) couvert de peinture noire mimant une sorte de danse de guerre indienne auprès de l’imprimante, tel un sioux autour d’un totem, gesticulant et hurlant, comme un sauvage, des obscénités dont la teneur ne peut être décemment divulguée sur  ces lignes – 45 années plus tard j’en ris encore !

Il faut quand même que je précise qu’en plus de tout ce travail, pour lequel j’étais finalement formé, je fus chargé – mais là, je voulu bien l’accepter- d’effectuer la même mission pour le compte du commandant d’un EDIC que nous allions embarquer en radier. Cet officier marinier ,maitre principal,  breton et excellent marin, ces qualificatifs allant en principe de paire, était un homme remarquable  d’une extrême gentillesse,  toujours prêt à rendre service  sans contrepartie. J’ai donc accédé à sa requête et je ne l’ai jamais regretté. Il ne doit  probablement plus être de ce monde   mais je suis sur que là ou il se trouve  le dieu de la mer       veille sur lui.

 L’équipage ayant terminé   l’embarquement , les essais à la mer ont été effectués, puis le bâtiment réceptionné et le jour du départ arriva enfin :  direction le pacifique …tahiti …mururoa ...mais ceci est une autre histoire…….

Francis Mollet

En ce qui concerne l’évacuation sanitaire du matelot  Renet, je tiens a porter a votre connaissance, que je n’était pas atteint d’une appendicite, mais que le docteur du bord l’officier Duvivier, avait de grosses suspicion de méningite cérébraux spinale. suite a ces doutes le docteur Duvivier, m'a placé a l’infirmerie et ma mis sous perfusion. voyant mon état les autorités du bord et après avoir pris contact par radio, avec l’hôpital le plus proche, ont décidé de mon évacuation sanitaire dans les plus bref délais. d’ou les gros moyens hydravion hélicoptère des forces canadienne dépêché sur zone. j’espère que les faits relater rappelleront des souvenirs a certains anciens, qui ont servi sous la glorieuse bannière, du T.C.D le FOUDRE. je tient a vous remercier d’avoir réaliser, ce site qui permet aux anciens de ma classe de se rappeler les merveilleux souvenirs(les galères aussi) que l’ont a partagé tous ensembles comme un seul homme, en cette année 1965.je profite de l’occasion qui met donner pour remercier tous les personnels, officiers sous officiers officiers mariniers et matelots, qui ont naviguer avec moi en cette année 1965

Jack Renet

Jacques Lagrange / 1967-1968

Mon poste a été créé de toutes pièces par le CSD Jérôme Stefani pour aider le Capitaine d'Armes dans l'organisation du navire. Il n'y a pas d'autre appellation que "fils du bidel" ! Et j'étais matelot sans spécialité. J'avais d'autres surnoms comme "le touriste de luxe", "Don Tapie" pour les émissions quotidiennes de la radio interne.

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